• Y en a marre!!
    2 coups de gueule aujourd'hui.
    Le premier contre les chasseurs.
    J'en ai vu qui étaient postés près des passages pour la faune sauvage sur les autoroutes (vous savez les ponts tout moches). De cette manière, avec qq rabateurs, ils n'ont plus qu'à attendre le gibier et à commencer le massacre. C'est de la chasse, ça? non c'est une tuerie!
    2ème coup de gueule contre les dingos en voiture qui, s'ils voient un radar, freinent avec leurs 2 pieds sur la pédale. Conséquence: gros risque de se rentrer dedans même en respectant les distances de sécurité. Petite info: quand vous voyez un radar c'est déjà trop tard pour réagir, ils vous ont déjà flashé!
    On vit dans un monde pourri. L'écrire n'y changera rien mais ça soulage!!

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  • A partir de ce moment là, une seule chose vous intéresse : connaître qui est cette personne. Malgré mes interrogations répétées CC ne voulait pas me dire son nom. Je la connaissais forcément mais qui pouvait-elle bien être ?
    Très vite j'en arrive à penser que c'est peut être moi. Ce nom « almandrita » ressemble comme 2 gouttes d'eau au mien. Et là je me dis :
    - « non ce n'est pas possible, regarde-toi, qui pourrait bien t'apprécier à ce point ? »
    - « oui c'est vrai c'est impossible, mais ce prénom ? »
    - « tu te trompes, ton imagination te joue des tours. Tu n'as aucun intérêt : pas de physique, pas de style, pas de personnalité, une intelligence moyenne bref rien d'intéressant »
    - « oui c'est évident... »
    A partir de là, j'ai repris ma politique : surtout ne plus se poser de question. Il était clair que je me surestimais, c'était pourtant si doux. La vie a repris son cours bien pépère, sans heurt.
    Seulement dans cette histoire, j'oubliais la principale intéressée : CC. Elle savait maintenant que j'en connaissait beaucoup, elle s'attendait à ce que je réagisse, que je sois plus curieuse. Elle a été drôlement déçue. Elle voulait tout simplement que ce soit moi qui comprenne ce qu'elle ne pouvait me dire. Elle a dû croire que je m'en fichais. Je ne m'en fichais pas mais mes conclusions ne me satisfaisaient pas. J'en suis donc restée là. C'était égoïste c'est vrai, mais je ne m'en suis pas rendu compte sur la moment.

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  • L'épisode de « la soupe au cresson », nous a beaucoup rapproché CC et moi. Maintenant tout pouvait être dit sans tabou, ni jugement.
    CC avait un journal intime, je le savais. Entrer dans l'intimité de l'autre, c'est grisant, la curiosité vous dévore. Mais j'avais trop de respect pour elle pour essayer de le lire, je ne voulais pas perdre sa confiance. Un jour pourtant elle a accepté que je le lise mais pas entièrement. Elle était en train de rédiger une partie que je ne devais pas voir. J'ai donc obéi mais ça a été très difficile de résister et dans les premiers temps, j'ai résisté...
    Son journal était magnifique, elle avait commencé à le rédiger au collège et je retrouvais bon nombre de souvenirs oubliés. Je découvrais aussi la face cachée de certaines de mes anciennes amies, je me découvrais par la même occasion. Au fil des textes, les récits devenaient plus intimes et cette intimité était de plus en plus cachée. Il y avait des poèmes de CC ou d'autres auteurs, des textes en espagnol, bref CC dévoilait une énigme.
    Imaginez...votre excitation est à son comble, vous vous dites que la réponse est justement dans la partie du journal que vous n'avez pas le droit de lire. Vous l'avez dans les mains, il vous suffit de tourner la page...ça ne vous demande qu'un petit mouvement...mais non je ne l'ai pas fait. Déçue ? Ça oui je l'étais. Alors je me suis mise en tête de déchiffrer l'énigme sans attendre la réponse. J'ai repris les passages les plus « curieux » sans jamais lire la partie « interdite ». Un texte m'intriguait plus que les autres : le texte en espagnol. Je ne connais rien à cette langue mais elle a un avantage : sa ressemblance avec la notre. Je n'ai pas tout compris à ce texte sauf une phrase, la plus importante. (Dieu merci !). CC disait que « Almandrita » (ou un prénom du genre) était l'amour de sa vie. CC cachait dans ses textes la personne qu'elle aimait...

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  • Un soir ma coloc', que nous appellerons CC, m'a avoué être homo. J'ai été très touché de cette preuve de confiance. Malheureusement, nous avions mangé au dîner une soupe au cresson qui m'est restée sur l'estomac. CC a cru que sa révélation m'avait rendu mal à l'aise alors que cela n'avait rien à voir. Le fait qu'elle soit homo ne m'a jamais dérangé bien au contraire, j'avais donc décidé de ne pas trop la questionner à ce sujet pour lui faire comprendre que pour moi tout était normal. « On ne pousse pas des hurlements quand quelqu'un vous dit qu'il est hétéro ».
    Le lendemain devant mon manque de réaction, CC est devenue inquiète. Elle traduisait mon silence par : « bah ! elle est homo, beurk, beurk, beurk... ». Ce jour là j'avais rendez-vous avec une copine pour bosser à la BU, CC en a profité pour écrire tout ce qu'elle n'avait pu me dire. Quand je suis revenue j'ai trouvé sur mon bureau cette fameuse lettre. En gros elle disait : « je comprends que ce que je t'ai avoué te dégoûte et je m'en excuse, si tu veux on s'arrangera pour avoir le moins de contact possible ». Je ne me souviens pas des termes exacts car cette lettre je l'ai détruite dès que je l'ai lu. J'étais dans une rage folle. On se connaissait déjà bien et je ne pouvais pas comprendre pourquoi elle réagissait comme ça, pour moi rien n'avait changé. Armé de la fameuse lettre, je suis allée la voir. Elle était dans sur lit en train de lire. Quand elle m'a vu arriver, elle s'est littéralement enfoncée dans son matelas, j'avais l'impression qu'elle voulait fuir. Je ne m'en suis pas rendu compte mais je devais avoir une tête terrible, genre la tête de Bernadette Chirac aux commémorations du débarquement de Normandie, une horreur... J'étais en colère car je croyais qu'elle n'avait pas confiance en moi, qu'elle ne croyait pas un mot de ce que je lui avais dit la veille.
    On s'est expliqué et j'ai compris qu'en fait j'avais choisi la mauvaise tactique : j'aurai du lui faire comprendre par des mots, plutôt que par mon silence, que rien n'avait changé.

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  • Au collège je n'ai pas fait de crise d'adolescence. A la fac j'ai été une étudiante des plus calme. Je ne sortais que très très peu, pratiquement jamais, bref une honte.
    La colocation a été une des périodes les plus sympas de ma vie. C'était tranquille, je me suis laissé guider, pas de stress (sauf pour les examens..). Quand j'avais un coup de blues je pouvais compter sur mes amies enfin une en particulier. Pratiquement tous les soirs on entrait dans des discussions qui pouvaient nous mener tardivement, on s'était fixé une limite : 22h22. (pourquoi cette heure là ? je n'en sais rien). Bien évidemment je suis certaine que nous l'avons dépassé bien souvent. On parlait de tout et de rien. En tout cas ça me faisait du bien de parler, de vider mon sac même si je ne me dévoilais jamais vraiment. Par la suite ; ces discussions quotidiennes m'ont terriblement manqué.

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