• Arrive l'épisode de la nourrice. Ah cette nourrice...j'ai pour elle une tendresse toute particulière. Elle en a vu passer des mioches et des caractériels en plus. Je n'ai jamais vu quelqu'un faire preuve d'autorité avec autant de douceur. L'adjectif qui lui irait le mieux c'est « juste », c'est encore aujourd'hui la justesse personnifiée.
    Je suis restée chez elle de ma naissance jusqu'en troisième. Au moins ça m'a évité la demi-pension. J'ai appris grâce à elle une foule de choses : le partage, l'humilité, le travail, le respect. Bon il faut le dire, je n'étais pas toute seule et j'ai appris d'autres choses beaucoup moins avouables celle-là. Quelques fois on pouvait être 14 autour de la table à midi. Comme chacun, j'en ai fait des trucs idiots : la mousse au chocolat avec de la boue, des batailles de boules de neiges avec des cailloux, des descentes à vélo sans les freins...on ne s'ennuyait jamais.
    En tout cas s'il y a quelqu'un qui doit aller directement au paradis c'est bien ma nourrice. Elle s'est occupée de ses enfants et de ceux des autres, elle a résolu ses problèmes et ceux des autres. Elle s'investie dans quantités d'activités pour aider les autres. Bien souvent elle ne reçoit rien en retour mais ça ne la dérange pas. S'il y a quelqu'un qui peut trouver une solution c'est bien elle.
    Il existe dans gens fabuleux sur cette terre, des personnes dont les qualités dépassent la norme et j'ai eu la chance d'avoir été élevée par l'une d'entre elles.

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  • « De mes jeunes années » , comme dirait mon grand-père, je ne me souviens que de peu de choses et ce jusqu'au CM2. Je ne revois que des flashs, des bribes de circonstances plutôt joyeuses.
    D'après mes parents, j'ai été une fillette des plus « fillette » dans le sens où je passais plus de temps à faire des caprices qu'autres choses. Je ne mets pas en doute les paroles de mes parents mais comme je ne m'en rappelle pas (évidemment !), je me méfie.
    Je me souviens de notre premier appartement, de la table de la cuisine jusqu'au canapé en grosse cote de velours marron, très années 70's. Je me rappelle avoir crayonné les murs de ma chambre à coucher en dessinant un « magnifique » escargot. « Magnifique » pour moi, mais pas pour mes parents qui en désespoir de cause, se résignèrent à ne le faire disparaître que lors de la réfection de la pièce. Croyez moi, le stylo bille sur le papier peint s'est tenace. (Vive monsieur Bic !)
    Je me souviens surtout des toilettes. Détail amusant n'est ce pas ? pourquoi les toilettes ? Et bien il y avait un linoléum des plus hypnotisant. Il était constitué d'un quadrillage alternant carrés blanc et rouge. Et pendant les longs moments que tout un chacun passe dans ces lieux, je m'amusais à loucher sur ce fameux lino. Je voyais ma main s'enfoncer dans le sol : bien avant la mode, j'avais mis en pratique le 3D.
    Je me rappelle des bagarres avec mon frère, de la naissance de ma petite sœur et des efforts désespérés de mon grand-père à se faire passer pour le Père Noël le 25 décembre...

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  • Pour commencer, je vais me présenter. Je m'appelle AA, je suis née quelques jours avant la disparition de Claude François..Détail important je suis du sexe féminin. Détail important car au départ je devais être un garçon. Et oui la médecine dans les année 70 n'était pas aussi fiable qu'aujourd'hui. Imaginez la surprise de mes parents et leur angoisse à trouver dans les qq heures qui suivirent un autre prénom que celui de Thomas, qui il faut bien l'avouer ne convient pas à une fille... Bref ma naissance c'est faite dans l'urgence: bébé prématuré et sans prénom. Devant l'insistance de la sage femme, ma mère lacha au hasard ce seul prénom: Amandine.
    Pour ma part je le trouve sympa, c'est vrai, il ne correspond pas à la mode de l'époque qui se tournait plus vers les "céline"..ouf!
    Bref une entrée dans le monde des plus rapide et des plus banale sans doute.

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  • Voilà j'ai décidé d'écrire mon journal intime sur ce blog. Idée étrange qui a mis du temps à se concrétiser. Pourquoi? pas de temps, pas d'envie au départ. Alors pourquoi maintenant? j'ai envie de me souvenir, de travailler sur ma vie passée pour ne rien oublier. Vous me direz, c'est les gens d'un certain âge qui rédigent une autobiograhie. Certes mais je ne cherche pas à analyser ce que j'ai vécu mais simplement à me souvenir. Si je laisse encore le temps s'écouler j'ai peur de perdre des informations.

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